Séance photo à la basilique saint Remi de Reims

Il était temps pour moi de tester le pilotage du canon eos 5d Mk II avec le iphone. Alors muni du logiciel DSLRBot je me suis rendu à la basilique Saint Remi de Reims, histoire de faire quelques clichés HDR.

Et puis avec la télécommande, cette fois je peux largement dépassé les 3 clichés du firmware canon. Alors allons y gaiement 7 voir 11 clichés par photos histoire de voir ce que cela donne…

Que dire ? DSLRBot marche vraiment très bien. Un petit coup de LUMINANCE là-dessus et voila les clichés.

© Photos Sylvain Landry

Cette église contient les reliques de l’évêque saint Remi, qui a baptisé Clovis, roi des Francs, le jour de Noël d’une année comprise entre 496 et 506, peut-être en 499 de l’Incarnation, après la bataille de Tolbiac. L’évêque meurt en 533, à l’âge de 96 ans. Son renom de sainteté et de miracles répétés attirent très vite de nombreux pèlerins.

En 533, Remi, évêque de Notre-Dame de Reims, souhaite être enterré dans la chapelle dédiée à saint Christophe qui était située à deux kilomètres du quartier cathédrale actuel. Très vite cette chapelle Saint-Christophe devient un lieu de pèlerinage. Les gens affluant, on installe des religieux pour garder le corps du saint homme. On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d’une église, où le corps est transféré un 1er octobre, jour qui devient alors la Saint-Remi.

Vers 760, l’abbé Jean Turpin (Turpin dans la chanson de Rolland) fonde l’abbaye Saint-Remi de Reims et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française.

Au milieu du ixe siècle, l’archevêque Hincmar agrandit l’édifice et consacre l’abbatiale carolingienne. Celle-ci disparaît, après l’an mil, pour être remplacée par une grande église romane entreprise par l’abbé Airard. Le plan, trop ambitieux, est remanié par l’abbé Thierry, son successeur. Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l’époque, une charpente en bois couvre l’ensemble.

La basilique a été consacrée par le pape Léon IX en 1049, lors du Concile de Reims. Ce pape, né à Eguisheim en Alsace (nom actuel de la région), voyageait beaucoup entre les régions actuelles d’Italie, de France et d’Allemagne. Après qu’il fut fait prisonnier par les Normands et après sa mort en 1054, il y eut un schisme entre l’Orient et l’Occident.

En 1162, Pierre de Celle, nouvel abbé, décide d’importantes modifications : le porche roman est démoli et on prolonge la nef de deux travées gothiques. Une nouvelle façade relie les deux tours romanes conservées. Un nouveau chœur gothique, plus profond, avec déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, remplace le chœur roman. De nombreux vitraux sont réalisés. un plan initial de l’église où vous êtes. Le plan est en forme de Tau, avec une nef centrale, deux nefs latérales, le transept par lequel on est entré. Sur le transept se trouvent des chapelles voûtées en cul de four et une abside qui termine la nef centrale. Le tombeau de saint Remi devait se trouver dans cette abside. C’était peu pratique, l’abbatiale n’était pas accessible partout car le chœur était réservé aux moines et les pèlerins qui venaient voir les reliques du saint ne les voyaient que de très loin. Alors on décide de transformer cette église toute simple en église de pèlerinage avec déambulatoire.

En 1181, dom Simon succède à Pierre de Celle. Il surélève et renfonce les murs romans de la nef afin de voûter l’édifice.

L’archevêque Robert de Robert de Lénoncourt, au début du xvie siècle, fait élever le portail à fenêtre flamboyante au bras sud du transept. La Congrégation de Saint-Maur, qui réforme l’abbaye à partir de 1627 et faisant reprendre de nombreux bâtiments d’habitation, revenir des novices, fait construire la colonnade Renaissance, qui clôture le chœur. Un grand incendie ravage l’abbaye et détruit la bibliothèque dans la nuit du 15 au 16 janvier 1774, elle sera remanié par l’architecte Louis Duroché, la cour, l’escalier et la façade actuelle sont de lui. La basilique échappera aux démolitions de la tourmente révolutionnaire. Tandis que les bénédictins sont chassés de leur monastère en 1793, après la Révolution, elle devient église paroissiale pour les quartiers du Sud.

Le xixe siècle voit la reconstruction de la tour nord et du haut de la façade, à partir de la rose, celle des voûtes de la nef remplacées par de fausses voûtes en bois, ainsi que l’élévation d’un nouveau mausolée. À l’occasion du XIVe centenaire du baptême de Clovis, en 1896, est réalisée la châsse en bronze doré enfermée dans le mausolée. « La couronne de lumière », symbole de la Jérusalem céleste et dont les 96 bougies évoquent la durée de vie de saint Remi, est refaite.

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